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https://eprints.whiterose.ac.uk/1107/
Le marrisme et l’héritage de la Völkerpsychologie dans la linguistique soviétique
Brandist, C.
La «Nouvelle théorie du langage» était un ensemble intellectuel éclectique,
dans lequel plusieurs thèmes dominants de la philologie russe du XIXème
siècle était greffés sur des formules marxistes de surface. Cet article fait remonter les principes du marrisme à la Völkerpsychologie allemande de Steinthal et Lazarus, qui considérait la langue et le mythe comme l'expression de «l'âme du peuple». La Völkerpsychologie dominait la philologie russe pré-révolutionnaire, mais fut obligée
de battre en retraite dans la période qui suivit immédiatement la Révolution. En
son lieu et place, c'est une théorie du langage à la fois sociologique et protopragmatique
qui fut progressivement mise en place. Marr essaya de marrier les
deux courants en remplaçant la catégorie de nation (narod, Volk) par celle de
classe, ce faisant, il réhabilitait le courant précédent. Les successeurs de Marr prolongèrent
cette tentative. Après le rejet des idées marristes en 1950, cette façon
d'envisager les choses se perpétua, à ceci près que la centralité de la classe fut à
nouveau remplacée par celle de nation.
Université de Lausanne
Sériot, P.
2005
Book Section
NonPeerReviewed
text
en
https://eprints.whiterose.ac.uk/1107/1/brandistc1_Marr%28French%29PI%5B1%5D.pdf
Brandist, C. (2005) Le marrisme et l’héritage de la Völkerpsychologie dans la linguistique soviétique. In: Sériot, P., (ed.) Un paradigme perdu : la linguistique marriste. Cahiers de l’ILSL (20). Université de Lausanne , pp. 29-56.
http://www2.unil.ch/slav/ling/recherche/biblio/05MarrCB/sommaire.html
oai:eprints.whiterose.ac.uk:1108
2014-06-04T10:27:48Z
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https://eprints.whiterose.ac.uk/1108/
Bakhtine, la sociologie du langage et le roman
Brandist, C.
Le travail de Bakhtine sur le roman dans les années 1930 a généralement
été vu comme opposé aux tendances dominantes de la pensée sovietique de
l'époque, ou même comme une subversion de cette pensée. Cette impression
est fallacieuse, car, à la suite de son arrestation en 1929, Bakhtine a
subi une perestroïka intellectuelle», en tous points aussi profonde que
celle de nombre de ses contemporains. Il a, en effet, adopté les points fondamentaux
du programme marriste, et fait de nombreux emprunts au travail
d'intellectuels soviétiques influents. Il n'y a guère de raisons de soupçonner
la sincérité de cette réorientation, même si Bakhtine fait subir à ces
idées des ajustements très particuliers. Son travail des années 1930 devrait
être considéré plutôt comme une contribution à la science soviétique que
comme le renversement de ses principes de base, et ses idées sur la langue
et la société comme beaucoup moins originales qu'elles ne le paraissaient
autrefois. Si l'on veut chercher l'originalité des articles de Bakhtine des
années 1930, c'est ailleurs qu'on va la trouver, dans la façon dont il a intégré la socioiinguistique soviétique naissante à la théorie du roman.
Université de Lausanne
Sériot, P.
2003
Book Section
NonPeerReviewed
text
en
https://eprints.whiterose.ac.uk/1108/1/brandistc2_Bakhtin_%26_Iakubinskii_%28Fr_%29%5B1%5D.pdf
Brandist, C. (2003) Bakhtine, la sociologie du langage et le roman. In: Sériot, P., (ed.) Le discours sur la langue en URSS à l'époque stalinienne (épistémologie, philosophie, idéologie). Cahiers de l’ILSL (14). Université de Lausanne , pp. 59-83.
http://www.unil.ch/ling/page10111.html
oai:eprints.whiterose.ac.uk:1115
2014-06-06T00:05:23Z
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https://eprints.whiterose.ac.uk/1115/
Mikhail Bakhtin and early Soviet sociolinguistics
Brandist, C.
[FIRST PARAGRAPH]
Mikhail Bakhtin’s essays on the novel of the 1930s are perhaps his mot original, influential and valuable contributions to the study of European language and literature. The terms and limits of that originally have, however, seldom been systematically analysed, with most commentators content to admire the bold interweaving of sociolinguistic and literary themes which we find in these essays. The sources of Bakhtin’s ideas about the novel have been gradually coming into focus since the 1980s, but the sources of the sociolinguistic ideas embedded in these works have remained unexplored, perhaps because it is generally assumed the idea follow on from those delineated in Valentin Voloshinov’s 1929 book Marxism and the Philosophy of Language, which has often been ascribed to Bakhtin himself. There is, however, a qualitative difference between the linguistic ideas in Voloshinov’s texts and those in Bakhtin’s essays of the 1930s, not least the discussion of the historical development of language and discursive relations within society and the modelling of these features in the novel as a genre. While Voloshinov’s work facilitated the transformation of Bakhtin’s early phenomenology of intersubjectivity into the account of discursive relations we find in the latter’s 1929 Dostoevskii book, both works present largely synchronic analyses quite distinct from that found in the 1934 essay. Voloshinov succeeded in transforming Bakhtin’s early ‘philosophy of the act’ and aesthetic activity into discursive terms largely through his adoption of Karl Buhler’s ‘organon model’ of the ‘speech event’ or ‘speech act’, but this left the static phenomenology of the earlier work intact. Similarly, Voloshinov and Medvedev managed to recast Bakhtin’s early account of worldview into discursive terms by adopting and sociologising the notion of style found in works by Leo Spitzer and Oskar Walzel, but again the systematic transformations of the discursive environment remained beyond the purview of the Bakhtin Circle. Where, then, did Bakhtin, from 1929 exiled in a small Kazakh town where there was very limited access to books and little contact with his erstwhile colleagues, derive the historical and sociolinguistic ideas that pervade these works?
Universidade Federal do Paraná
Faraco, C.A.
de Castro, G.
Merkle, L.E.
2004
Book Section
NonPeerReviewed
text
en
https://eprints.whiterose.ac.uk/1115/1/brandistc3_p145_brandist_craig.pdf
Brandist, C. (2004) Mikhail Bakhtin and early Soviet sociolinguistics. In: Faraco, C.A., de Castro, G. and Merkle, L.E., (eds.) Proceedings of the Eleventh International Bakhtin Conference. Universidade Federal do Paraná , Curitiba (Brazil) , pp. 145-153. ISBN 859043981X
oai:eprints.whiterose.ac.uk:1127
2014-06-04T08:04:20Z
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Le motif syncrétique dans les théories grammaticales de Marr : sources, parallèles et perspectives
Chown, E.
L'idée que des langues non apparentées pourraient fusionner en une langue du futur unique est l'une des idées-clés de Marr témoignant de son rejet de la tradition indo-européaniste. Mais une analyse plus précise des travaux linguistiques de Marr révèle que cette idée contredit non seulement les conceptions de ses opposants, mais aussi le principe essentiel de sa propre théorie glottogonique, selon laquelle une langue se développe à partir d'un état diffus (diffuznost') et syncrétique vers une spécialisation, d'un état commun vers la diversité. Ce principe est applicable à une langue considérée comme un tout, comme une partie originelle d'un acte magique syncrétique, comme le sont la danse, le chant et la musique; mais il s'applique aussi à tous les constituants de la langue, tels que la phonétique, le lexique et la grammaire. Appliqué à l'étude de la grammaire, ce principe permet à Marr de se départir de l'approche structurale et de promouvoir sa propre conception de la syntaxe et de la morphologie reconnaissant le rôle prédominant du contenu sur la forme (une approche par le contenu). Bien que critiquées pour avoir réduit le statut de la morphologie à un simple moyen auxiliaire de l'expression formelle, les conceptions de Marr promurent activement les principes de la grammaire fonctionnelle toute récente et offrirent une nouvelle solution pour dépasser l'atomisme et la rigidité du structuralisme.
Université de Lausanne
Sériot, P.
2005
Book Section
NonPeerReviewed
text
en
https://eprints.whiterose.ac.uk/1127/1/chowneb1_Marr1%5B1%5D.pdf
Chown, E. (2005) Le motif syncrétique dans les théories grammaticales de Marr : sources, parallèles et perspectives. In: Sériot, P., (ed.) Un paradigme perdu: la linguistique marriste. Cahiers de l’ILSL (20). Université de Lausanne , pp. 77-88.
http://www2.unil.ch/slav/ling/recherche/biblio/05MarrCB/sommaire.html